Prélude

16/01/2018

Entrons tout de suite dans le vif du sujet, à savoir: le Maquillage.
Est-ce que le maquillage est une obligation ?
Est-il important de se maquiller ?
Pourrais-je faire l’impasse sur le maquillage ?
Autant de questions qui nous taraudent (ou qui ne nous taraudent pas, d’ailleurs).

Voici mon humble avis sur la question.
Maquilleuse depuis 5 ans (pour en savoir un peu plus sur moi c’est ici !).

Photo : Etienne Kopp

Très clairement, RIEN n’est une obligation lorsqu’il s’agit de maquillage ; et vous êtes les SEUL(E)S à savoir ce dont VOUS avez envie.


Alors forcément, suivre la mode est un moyen de se sentir intégré et accepté au sein d’une communauté régie par des tendances esthétiques. C’est rassurant, mais ce n’est pas forcément le reflet de notre personnalité. L’influence des médias et la pression des diktats de la mode ne sont jamais loin.

Commençons par éviter les « Cristina a dit que… ».

Car au final, le choix ne revient qu’à nous de savoir ce que nous avons envie de faire de notre minois et de notre corps.
Le maquillage est un instrument fantastique qu’on devrait s’approprier au cas par cas, pas une obligation. 
Il est une envie, parfois une façon de s’affirmer, ou un besoin de dissimuler ou estomper une caractéristique physique qui nous complexe.

Alors bien sûr il y a quelques « trucs et astuces » pour mettre en valeur une physionomie, pour atténuer un détail, mais il est temps de se dire que rien n’est grave !
Le maquillage devient utile s’il est un moyen de se sentir bien, de  laisser libre cours à sa fantaisie, de prendre de l’assurance

À ceux qui n’ont pas envie de poudrer leur fond de teint, qui aiment les paillettes plus que de raison, qui aiment mettre beaucoup, beaucoup, beaucoup de blush, à ceux qui pensent qu’ils ont passé l’âge, à ceux qui n’en ont juste pas l’envie et qui préfèrent dormir un peu plus longtemps le matin : écoutez-vous ! Donnons-nous la chance d’être nous-même.

Le maquillage reste du maquillage, il n’est que du maquillage.
Dédramatisons le. Prenons du recul, relativisons. 

Facile à dire dans une époque où les diktats et les canons de beauté envahissent nos écrans. Où la femme / l’homme est encore trop souvent victime de pressions ; « Trop maquillé! / Trop fardé », « Pas assez maquillé! Pas assez soigné ». 
Le maquillage est un sujet controversé. Parce que pour la société il reste péjoratif et matière à jugement, que ce soit par ce qu’il renvoie ou que ce soit par le genre par lequel il est porté.
 

Le maquillage est une thématique passionnante sur laquelle je pourrais m’épancher sur des dizaines de lignes encore.

Mais pour conclure :

Oui, le maquillage a pris une grosse place tout autour de nous les dernières années. Les « leaders d’opinion » s’en sont emparés et nous rabâchent ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.
Depuis des décennies, le maquillage véhicule des canons nous montrant à quoi ressembler. Des canons stéréotypés qui sclérosent la beauté dans un tout petit carcan qu’il est souvent impossible de s’approprier.
Détachons-nous de ces influences, de ces standards clivants. Restons bienveillant et écoutons-nous. 

Photo : P-mod

Ces lignes démarrent une série d’articles visant à partager avec vous mon expérience du maquillage à travers une démarche personnelle et décomplexée. On voguera entre techniques de maquillage, focus sur les morphologies, on remontera le temps pour parler de l’Histoire du maquillage, de la naissance des tendances et encore beaucoup d’autres thématiques qui j’espère vous plairont.

Belles lectures et à très vite.

Sophie